Il y a treize ans, lorsqu'Ange Servais confiait à ses amis son rêve de devenir "le photographe du président", leurs rires résonnaient comme une sentence. Comment ce jeune homme des quartiers populaires de Côte d'Ivoire, né à Yopougon et ayant grandi entre Port-Bouët et la zone 4, pouvait-il aspirer à une telle position ? A l’occasion de la Fête du Travail, le jeune homme a partagé son histoire à travers une publication sur la toile.
De Yopougon à la présidence
Les questions fusaient : « Qui est-ce que tu connais ? Qui va
t'emmener là-bas ? Comment c'est même possible ? » Personne ne croyait en
son ambition. Personne, sauf lui.
Le travail comme réponse
Aujourd'hui, Ange Servais a trouvé la réponse à toutes ces questions : LE
TRAVAIL.
Depuis trois ans, il sert son pays au sein de sa plus haute institution, la
présidence de la République de Côte d'Ivoire. Un parcours jalonné de « mille
péripéties », mais rendu possible grâce à une combinaison de travail
acharné, de courage et de persévérance positive.
Une expérience
transformatrice
« Une expérience hors du commun, un environnement où chaque jour est
une expérience, » décrit-il. Son quotidien à la présidence est fait de
stress « positif » et de défis importants, mais ces challenges
s'accompagnent d'un apprentissage au plus haut niveau et de rencontres
enrichissantes qui façonnent son parcours professionnel.
Un message d'espoir
Le témoignage d'Ange Servais est une puissante leçon pour tous ceux qui
poursuivent un rêve en apparence inaccessible. Il nous rappelle que le travail
est une valeur « hors du commun » qui mérite d'être cultivée.
Son conseil ? Appréciez vos efforts, célébrez vos petites victoires et,
surtout, continuez à croire en vous. Car comme il le dit si bien : « avec
le travail, on déplace des montagnes. »
Ce parcours exemplaire illustre parfaitement comment la détermination et
l'effort soutenu peuvent transformer un rêve audacieux en réalité tangible,
malgré les obstacles et le scepticisme des autres. Ange Servais incarne la
preuve vivante que nos origines ne déterminent pas notre destination.
Richard Konan