Il est assez difficile de se défaire de ces idées préconçues, véritable cauchemar pour tous les jeunes, et moins jeunes entrepreneurs, considérant qu’il est impossible de lancer son entreprise si on n’a pas au préalable réuni tous les fonds nécessaires.
Syndrome par excellence de ces milliers de projets qui n’arrivent pas à voir le jour, le manque d’argent est un réel blocage pour l’entrepreneur.
Changer d’état d’esprit est donc un moyen de contourner cette barrière de l’argent. Essayer de considérer le projet différemment, sous un autre angle, permettra certainement de voir ce qui, finalement se cache derrière.
Tout le monde a déjà entendu parler de ces grandes multinationales dans le domaine des technologies de l’information, qui ont commencé leur aventure dans un garage et qui aujourd’hui sont incontournables et génèrent des chiffres d’affaires dont les montants donnent le vertige.
Une fois libéré de cette pesanteur, l’entrepreneur va enfin se poser les bonnes questions, et se demander comment lancer son projet, et le faire vivre, sans avoir tous les fonds au départ.
Travail et persévérance seront les outils majeurs de l’entrepreneur sans argent. Il est essentiel de faire preuve d’intelligence pour arriver à faire prospérer une activité quand on n’a pas de fonds.
STARTING BLOCKS
Nous partons du postulat que vous avez fait un travail préalable consistant à établir un plan d’affaires et que vous avez fait une étude de marché vous permettant de savoir si votre projet est utile, nécessaire et viable.
Lorsque vous avez des idées, mais que vous n’avez pas d’argent, rien n’est perdu pour autant.
Si vous avez essayé les banques et que cela n’a rien donné, ne désespérez pas. Il existe des moyens alternatifs de lever des fonds ou tout au moins de s’assurer une certaine sérénité financière :
Garder son job :
Dans la mesure du possible, lorsqu’on a un emploi salarié et qu’on veut lancer un projet sans argent, il est souhaitable de conserver cet emploi pour essayer de maintenir un revenu décent et éviter ainsi de compromettre la stabilité du foyer, de la famille.
Il est également conseillé d’être assez flexible pour se donner de véritables chances de succès. Il ne faut donc pas hésiter à envisager de passer à temps partiel si nécessaire, car au-delà du revenu qu’on s’assure ainsi, en conservant cet emploi, il est important de trouver le temps nécessaire pour faire avancer le projet.
Financements alternatifs :
• La famille :
• Les amis :
• Le Crowdfunding :
Ces trois cercles peuvent être sollicités pour lever un peu d’argent lorsque vous sentez que vous ne pourrez pas continuer sans un peu plus de fonds.
Il est possible de les solliciter séparément, l’un après l’autre ou les trois en même temps, selon la stratégie qu’on met en place.
Vous pouvez donc leur demander de vous aider pour trouver de l’argent. Cela peut se faire sous forme de don, de prêt tout simplement, ou même de prise de participation dans votre projet.
S’il s’agit d’un prêt, il est conseillé d’en porter les conditions par écrit.
En ce qui concerne le crowdfunding l’intérêt est de pouvoir toucher encore plus de personnes et demander un effort minime à chacune des personnes, de façon à faciliter leur adhésion au projet.
COURSE DE FOND
Ça y est, vous êtes lancé, le projet est en marche, et vous avez maintenant besoin de fonctionner à moindre coûts, car même si vous avez réussi à attirer quelques fonds, il faut bien limiter les dépenses.
Il est alors utile d’être astucieux, malin, et ne pas chercher à réinventer la roue, mais plutôt essayer d’utiliser ce qui existe déjà et le « détourner » à votre profit.
Communication / Marketing :
Les réseaux sociaux sont aujourd’hui un excellent atout pour les entrepreneurs, car on peut y diffuser des messages à destination de cibles identifiées à l’avance, quasiment sans frais, et avec un véritable impact.
Mais évidemment, il y a tellement de publicités sur ces supports gratuits qu’il faut être suffisamment malin pour arriver à se démarquer avec des messages qui sortent du lot.
Main d’œuvre :
N’ayant pas les moyens d’embaucher de véritables salariés, ne pas hésiter à solliciter les proches pour une aide bien ciblée, sur certains aspects de l’activité, pour échanger et profiter de leur regard extérieur, critique, etc.
Voici réunies en quelques lignes, des idées et des astuces pour démarrer un projet, même lorsqu’on a la conviction que sans argent on ne pourra rien faire.
Il faut d’abord penser positif, se convaincre que l’argent n’est pas le seul déclencheur possible pour une activité bien pensée, étudiée, et astucieuse.
Tout en pensant grand, il faut être capable de voir les évolutions possibles, étape après étape, petit à petit, avec des moyens parfois dérisoires.
Il est très difficile, mais tout à fait possible delancer une entreprise sans argent et de la faire prospérer.
A vous de jouer !