Dans son discours, le chef de l’État a souligné que « le monde subit de profonds bouleversements et des mutations majeures sur les plans géopolitique, économique et financier ».
Il a toutefois rappelé que « malgré ce contexte incertain, la Côte d’Ivoire affiche une croissance forte et soutenue, portée par un cadre macroéconomique solide et des investissements importants dans le secteur privé ».
Alassane Ouattara a également insisté sur la nécessité de renforcer les échanges intra-africains en accélérant la transformation locale des matières premières et en intensifiant la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il a exprimé le vœu que cette édition du forum constitue « une tribune de vérité et d’engagement en faveur de solutions concrètes et ambitieuses ».
Aux côtés du président ivoirien figuraient ses homologues Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Paul Kagame (Rwanda) et Mohamed Cheick El Ghazouani (Mauritanie).
Cette 12e édition réunit plus de 2 000 chefs d’entreprise, investisseurs, dirigeants politiques et ministres.
De son côté, Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (SFI), a estimé que l’Afrique « ne peut plus se contenter d’exporter des ressources brutes ». Selon lui, le continent doit désormais « bâtir des chaînes de valeur locales », car chaque jour sans intégration économique est un jour de croissance manquée, une opportunité gaspillée ».
Initié par Jeune Afrique Media Group, l’Africa CEO Forum est coorganisé avec la Société financière internationale.
Richard Konan