Selon l’organisation internationale, l’année 2023 a été la plus meurtrière jamais enregistrée pour ces professionnels, et il est à craindre que 2024 soit encore pire. Les Nations unies affirment que « le monde échoue à protéger les travailleurs humanitaires et, par conséquent, les populations qu'ils servent ».
Il convient de rappeler qu’en date du 19 août 2003, un attentat à la bombe visant l’hôtel Canal à Bagdad a coûté la vie à 22 travailleurs humanitaires, dont Sergio Vieira de Mello, Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Irak. C’est suite à cette tragédie que la date du 19 août a été choisie, cinq ans plus tard, pour commémorer la Journée mondiale de l’aide humanitaire.
D’après le rapport SCORE, durant les six premiers mois des hostilités à Gaza, plus de 30 000 civils ont perdu la vie, parmi lesquels 150 étaient des travailleurs humanitaires.
Pour cette année, l’objectif est d’obtenir le soutien du public afin d’exercer une pression sur les parties engagées dans le conflit ainsi que sur leurs dirigeants pour prendre des décisions visant à protéger les populations civiles et les travailleurs humanitaires.
Richard Konan