L’information a été livrée par Amadou Coulibaly à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 16 octobre 2024. Selon le porte-parole du gouvernement, le nouvel organe est une autorité administrative indépendante qui en charge de prévenir « la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
« Il a spécifiquement pour mission d’effectuer des visites régulières dans tous les lieux où des personnes sont privées de liberté, et de veiller à la mise en place de mesures de protection spécifiques pour les personnes vulnérables, telles que les personnes vivant avec un handicap, les femmes et les enfants, en vue de prévenir les traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de détention », a poursuivi Amadou Coulibaly.
Le porte-parole n’a pas manqué de souligner que l’Observatoire national de la détention, organe indépendant, répond aux exigences de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants (CAT) des Nations Unies ainsi qu’aux dispositions du protocole facultatif y relatif.
Richard Konan