Toutes nos actions ont des conséquences sur les membres de nos familles, sur la vie de nos amis, de plusieurs membres de nos communautés. Quelquefois, même, nos actions ont un impact sur la société dans laquelle nous vivons, sur la vie de nos nations et sur la manière dont le monde se porte en général.
Quand nous sommes face à un choix présentant plusieurs options, la décision peut être très difficile à prendre. Nous hésitons souvent entre ce que nous voulons pour nous-mêmes et son contraire qui n’est pas toujours bon que pour les autres.
Nous devons regarder au bon choix comme étant l’alignement parfait avec ce que notre boussole interne nous indique. Ce qui n’est rien d’autre que le choix de la quiétude et de la paix qui viennent d’une conscience tranquille. Il devient alors possible d’envisager plus souvent de donner, plutôt que de prendre, de servir plutôt que se servir.
Parce que c’est plus facile à dire qu’à faire, permettez que je vous aide à évaluer vous-mêmes vos options, en pensant à votre propre expérience.
Comment réagissez-vous quand, en plein embouteillage, une personne vient brusquement, couper la voie devant vous ?
Comment réagissez-vous quand vous êtes occupés à faire quelque chose d’important, ou bien quand vous êtes pressés et que quelqu’un vient vous interrompre pour demander un avis, un conseil, ou juste vous poser une question ?
Comment réagissez-vous quand vous passez de l’argent à un ami, et que celui-ci ne vous rembourse pas ou feint de ne pas s’en souvenir ?
Comment réagissez-vous quand votre patron vous réprimande en vous humiliant devant vos collègues ? Quand votre voisin fait du bruit, du tapage durant la nuit, sans se soucier de la situation inconfortable dans laquelle il vous met ? Ou bien comment réagissez-vous quand cette personne qui a l’habitude de vous ignorer royalement vous adresse subitement la parole pour la première fois, juste pour vous demander un service qui lui profiterait à elle et à elle seule ?
L’expérience nous montre, tous les jours, qu’aucun de nous ne se voit comme cet ami, comme ce patron, comme ce voisin ou comme ces personnes que je viens de décrire.
Nous pensons que si nous l’étions, alors les personnes que nous côtoyons ou fréquentons au quotidien, nous l’auraient dit. Sachez que très peu de personnes nous disent si nous faisons bien ou si nous faisons mal. Et certainement très rarement, quand nous faisons mal. La vraie réponse se trouve dans notre conscience. Elle nous dira la vérité si nous la questionnons.
Posons-lui ces quelques questions :
• Est-ce que les choix que nous faisons aident et élèvent les personnes autour de nous ou bien au contraire est-ce qu’ils les entravent et les écrasent ?
• Est-ce que nous faisons partie du problème que nous dénonçons ou bien au contraire est-ce que nous faisons partie de la solution ?
• Est-ce qu’à l’issue de notre choix, les choses iront mieux ou pas, est ce qu’elles seront meilleures ou pires ? Nous connaissons les réponses à ces questions. Même quand nous feignons de savoir, nous savons parfaitement.
La réponse à ces questions clarifie la différence entre donner et prendre, entre servir et se servir. Puis-je suggérer que nous regardions de plus près aux personnes qui rayonnent, dont le visage brille parce qu’elles sont en paix avec elles-mêmes ? Elles ont juste appris à mieux apprécier de donner plutôt que de prendre, de servir plutôt que se servir, d’élever plutôt que d’abaisser.
C’est un des secrets du bonheur qui est à la portée de chacun d’entre nous. Et la bonne nouvelle, c’est que ce bonheur-là est contagieux. Alors, je vous demande, aujourd’hui quel choix faites-vous le plus souvent ? Et demain quel choix ferez-vous ?
Gilles A. Atayi (Directeur Associé de G&A Africa Consulting, contributeur)