Pourtant, la plupart de ceux qui ont une vie satisfaisante trouvent de la joie à travailler dur afin d’atteindre leurs objectifs. La persévérance ou la constance, s’accompagne souvent d’un dur labeur, de souffrance, de sacrifices, voire de renoncement.
Quoi que vous fassiez dans la vie, si vous voulez obtenir des résultats, vous devez faire preuve de persévérance.
SE FIXER DE BONS OBJECTIFS
Un objectif n’est pas une fin en soi, mais le moyen de nous acquitter de nos responsabilités. Être capable de s’assumer est une belle réussite. Elle procure le respect de soi et de notre entourage. La plupart des gens pensent subir leur vie. Il leur semble inutile d’avoir des rêves, puisqu’il leur est impossible de les atteindre. D’autres diront encore, qu’ils n’ont pas choisi leur travail. Je connais un jeune homme qui voulait faire des études, espérant ainsi obtenir une situation avantageuse.
Aujourd’hui il est plombier. Son travail est difficile, car il n’est pas aisé de satisfaire une clientèle trop souvent exigeante. Toutefois, il est heureux. Il gère son temps, n’étant soumis à aucun patron. À la tête de sa petite entreprise, il considère son travail comme utile et indispensable.
Cet exemple montre que le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur notre travail est plus important que l’opinion que nous nous faisons d’un travail.
L’ÉCHEC EST UN DIPLÔME
Certains parlent de se battre, de vaincre à tout prix. Quel non-sens ! La vie n’est pas une lutte, mais un plaisir. Les hommes se battent pour conquérir, pour asservir, mais rarement pour construire. La seule lutte que nous devons mener est contre nous-même. Contre nos sentiments négatifs, nos doutes, nos craintes… Vaincre à tout prix, sera synonyme de pertes, de compromissions, de reniement de soi.
Persévérer dans son travail peut être valorisant. Il est bien de se fixer des objectifs et d’essayer de les atteindre, même s’il arrive que les choses ne se passent pas tout à fait comme escompté. Que faire alors ?
Pour mieux saisir une idée, il est bien de l’illustrer. Imaginez un homme qui souhaite gravir une montagne. Lorsqu’il la regarde de loin, cela lui semble facile. Une fois au pied de la roche, il ne voit plus le sommet. Pourtant il sait qu’au fur et à mesure de son ascension, il s’en approchera. Cette seule idée peut le stimuler dans ses efforts. Ceci dit : Quelle est la garantie pour lui d’atteindre son but ? Aucune. Admettons qu’il succombe à la fatigue, au découragement, qu’il soit obligé de lâcher prise ; c’est-à-dire d’abandonner. Comptera-t-il cette expérience comme un échec ! ou plutôt comme un moyen d’identifier ses lacunes. Sachez que l’on n’échoue jamais. On apprend à connaître ses limites et à les accepter.
Pour en revenir à notre montagnard, lâcher prise impliquera peut être, une action différente ou différée.
Quel que soit l’objectif pour lequel vous voulez vous montrer persévérant, il y a deux choses qui pourront vous aider à lâcher prise si nécessaire : faire confiance en l’avenir, et en votre capacité à faire des deuils.
La vie est un long voyage. Quelquefois ça va très vite, d’autre fois le rythme se ralentit. Le plus important, ce sont les escales. Elles sont indispensables pour la réflexion.
Lydia Fagette (psychologue, conseillère de vie)