Selon le communiqué du Conseil des ministres, cette ordonnance vise à redynamiser la filière coco et à repositionner la Côte d’Ivoire parmi les grands producteurs et transformateurs de noix de coco. Elle s’inscrit dans la politique de gestion efficiente des finances publiques engagée par le gouvernement.
Plutôt que de créer une nouvelle législation et une structure spécifique à la filière Coco, le gouvernement a décidé d’étendre l’application de la loi n° 2017-540 du 3 août 2017, qui régit les filières hévéa et palmier à huile, aux activités de la filière coco.
Cette réforme implique également une extension des missions du Conseil hévéa-palmier à huile, qui assurera désormais la régulation, le développement, le contrôle et le suivi des activités de la filière coco, a dit Amadou Coulibaly.
Dans ce cadre, l’ordonnance prévoit une recomposition du Conseil d’administration du conseil hévéa-palmier à huile afin d’intégrer les représentants de l’interprofession de la filière Coco, peut-on lire dans le communiqué.
Richard Konan