Ce n’est pas un éco-village, mais il en revêt certains vêtements. Bourgade située dans la ville de Bassam, Gbamblé est un village qui garde son authenticité. Ses maisons en bois, sa forêt de cocoteraies, son lac, son alimentation privilégiant les mets locaux…
Ici la vie est d’une douceur et d’une simplicité qui rompt avec le vacarme de la ville.
Au bord de l’océan atlantique, il offre une façade maritime agréable et procure un air frais à ses habitants et aux visiteurs. Cadre idéal pour la contemplation, la méditation et la réflexion, il pourrait être le siège d’inspiration d’idées nouvelles.
Loin d’être une autre Hawaï, Gbamble se laisse cependant découvrir et apprécier. « Nous accueillons tout le monde ici. Les gens viennent de partout pour passer le week-end ici, en famille ou entre amis pour profiter de la plage, pour du tourisme et voir ce que nous avons de beau », confie le chef de ce village, Jean Bassitché.
Ce hameau, c’est aussi son lac. Le lac Gbamblé dont le village tient le nom. Pas suffisamment exploité et mis en exergue, il reste toutefois d’un charme naturel. Une eau qui accueille volontiers, la baignade d’enfants et parfois d’adultes, plus enclins à profiter de ses poissons. Gbamblé, c’est également sa forêt. Cette cocoteraie d’où l’on en entend des chants et des vols d’oiseaux qui traduisent la sécurité de ces ovipares dans ces lieux.
Un village qui s’efforce de garder une dimension humaine et conviviale réelle, vivant au plus près de la nature, d’une façon autonome, produisant sa propre alimentation. La pêche, la transformation du manioc sont les activités principales des populations.
Ancêtre des villages la commune de Grand Bassam, le respect de la tradition et des valeurs coutumières demeurent l’essence de la presqu’île.
La rédaction