À QUEL MOMENT PEUT-ON DIRE QU’UNE PERSONNE SOMBRE DANS LE DÉSESPOIR ?
Comment surmonter le sentiment de désespoir ? Avant toute chose, il est important de définir l’état de désespérance. Lorsqu’on ressent un vide intérieur, qu’on se déclare vaincu, qu’autour de soi des murs invisibles se rapprochent inexorablement, que l’optimisme devient une notion désuète ; qu’espérer est vain, que la vie n’a plus rien à offrir ; on peut dire qu’on a sombré dans le désespoir.
Cela peut-être aussi un manque de confiance en soi, un sentiment d’impuissance, une fâcheuse tendance à s’isoler, un manque d’estime de soi, accompagné d’un profond sentiment de désarroi.
IL EST TRÈS DIFFICILE D’AMÉLIORER SA SITUATION LORSQU’ON PENSE QU’IL N’Y A PLUS RIEN À FAIRE
Lorsqu’une personne sombre dans le désespoir, elle peut devenir inactive. Elle peut perdre tout intérêt pour des activités, personnes ou évènements qu’elle appréciait.
Selon elle, la situation est inextricable. C’est un peu comme quelqu’un qui se retrouve au bord d’un précipice sans pouvoir faire marche arrière. Une personne emprunte au désespoir peut avoir ce genre de pensée :
Tout est fichu. Personne ne peut plus rien pour moi. Je n’ai plus de porte de sortie. Ma vie est finie….
Des pensées suicidaires peuvent traverser son esprit. Ce que ressent une personne désespérée est très souvent en désaccord avec la réalité. Il est important de remettre chaque chose dans son contexte réel. Il est également important de se faire aider. Avoir un confident qui a du discernement, de l’empathie et de la patiente, est précieux.
Identifiez la source de vos sentiments Êtes-vous sujet à la dépression ou à une profonde mélancolie ? Avez-vous une tendance au découragement ?
Éprouvez-vous un sentiment d’insatisfaction ou de détresse ? Avez-vous vécu un évènement traumatisant ? Faites le point sur votre vie et cherchez à déterminer si une situation particulière peut être à l’origine de votre désespoir.
Redéfinissez clairement le sens du mot bonheur. Posez-vous la question de savoir de quoi dépend votre bonheur. Si pour vous être heureux dépend de ce que l’on est en mesure d’acquérir, il serait préférable de vous concentrer sur vous-même ; sur vos capacités, sur ce que vous êtes en mesure d’offrir et de partager. N’oubliez pas que ce sont les choses simples qui nous procurent le plus de joies.
La capacité d’adaptation est un don qui nous permet d’opérer de petits changements dans notre existence.
Un peu d’exercice physique peut avoir un effet apaisant et renouvelle les énergies. Prendre ou reprendre contact avec la nature. Faire du jardinage est thérapeutique. Écouter une musique douce éveille l’imagination et stimule la méditation.
Quoi que vous fassiez, vivez l’instant présent. Chassez promptement les pensées négatives en les convertissant en pensées positives. Si vous avez du mal à exprimer vos sentiments à quelqu’un, écrivez-les. Fixez-vous des objectifs réalistes, et attelez-vous à les atteindre. Soyez patient avec vous-même. Laissez vos proches vous aider, ne cherchez pas à les éviter sous prétexte que vous n’êtes pas de bonne compagnie. Rappelez-vous que l’alcool et la drogue ne sont pas de bons compagnons pour fuir le désespoir.
« J’ai appris qu’il n’y a rien de mieux pour les humains que de se réjouir et de faire le bien durant sa vie ; et aussi que tout homme mange, oui qu’il boive et qu’il voit le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu. » Parole de sagesse.
Lydia Fagette (Conseillère de vie pour Esprit Magazine)