Cette action est menée conjointement par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et l’Institut national d’hygiène publique (INHP), en partenariat avec les districts sanitaires locaux.
L’objectif principal de cette opération est d’éliminer les gîtes larvaires, lieux propices au développement des moustiques vecteurs de ces maladies. Une attention particulière est portée à la protection des populations vulnérables, notamment les enfants de moins de cinq ans, qui sont particulièrement exposés aux risques graves liés au paludisme.
Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie Universelle met en œuvre plusieurs stratégies complémentaires : démoustication classique, traitement ciblé des zones à risque, utilisation de larvicides biologiques ainsi que l’emploi de technologies avancées pour maximiser l’efficacité des interventions. Les quartiers densément peuplés et les zones identifiées comme foyers d’infestation sont prioritaires dans ce dispositif.
Lors de la cérémonie officielle, le Dr Tanoh Méa Antoine, directeur-coordonnateur du PNLP et le Pr Djakaridja Fofana, responsable du service de lutte antivectorielle à l’INHP, ont salué l’engagement des équipes mobilisées et souligné l’importance d’un changement comportemental pour assurer le succès durable de cette lutte.
Les autorités sanitaires ont lancé un appel à la mobilisation collective, invitant institutions, leaders communautaires, ONG et partenaires techniques et financiers à unir leurs efforts pour garantir l'impact durable de cette campagne.
Richard Konan