Le gouvernement a annoncé son intention d’interdire progressivement les emballages plastiques non recyclables d’ici la fin de l’année, invitant ainsi les entreprises à se préparer à cette transition majeure, a déclaré Assahoré Konan Jacques, ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.
Les données sont préoccupantes : plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, dont moins de 10 % sont réellement recyclées. Le reste contamine nos écosystèmes naturels, a précisé le ministre.
Chaque année, plus de 100 000 mammifères marins meurent en raison de cette pollution. De plus, chaque individu ingère chaque semaine une quantité équivalente à une carte bancaire en microplastiques.
« Agissons en écocitoyens responsables », a-t-il ajouté. Il a également souligné que cette pollution détériore les écosystèmes, freine le développement économique et menace la sécurité alimentaire nationale. Face à cette situation, il appelle à revoir notre relation au plastique en réduisant l’utilisation des produits à usage unique et en encourageant le recours au recyclage.
Selon le ministre, cette mobilisation requiert l'implication de tous les acteurs concernés. M. Assahoré annonce la mise en place de politiques ambitieuses, tandis que le secteur privé est encouragé à innover afin de proposer des alternatives responsables.
Les collectivités locales sont également appelées à adopter des solutions durables, et chaque citoyen peut participer par des actions simples au quotidien.
Sans une transformation significative, la production mondiale de plastique pourrait doubler d’ici 2040, avec un triplement des déchets déversés dans les océans. La Côte d’Ivoire refuse cette perspective et s’engage fermement à construire un avenir plus écologique et durable pour les générations à venir.
Richard Konan