Des syndicats prévoient des fermetures des classes du 15 au 17 octobre 2024, revendiquant ainsi des améliorations des conditions de travail et des primes spécifiques.
Dans un communiqué officiel, Anne Ouloto a souligné que ces grèves projetées par les organisations syndicales enfreignent les dispositions de la loi n°92-571 du 11 septembre 1992 qui régissent le droit de grève dans les services publics.
Pour la ministre, « ces arrêts de travail projetés en dépit des efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord portant trêve sociale conclu avec les centrales et faitières syndicales sur la période 2022-2027 et de l'existence de cadres de dialogue permanents, sont de nature à fragiliser le climat de paix sociale ».
Par ailleurs, elle a rappelé à tous les fonctionnaires que le recours à la grève doit suivre une procédure légale. Le non-respect de cette procédure peut entraîner des sanctions financières et disciplinaires pour les contrevenants, sans compter les poursuites pénales qui peuvent être engagées en cas de violences ou d'agressions, a-t-elle dit.
Anne Ouloto a également exhorté les fonctionnaires des secteurs de l'éducation et de la santé à se dissocier de ces projets d'arrêt de travail et à garantir la continuité du service public durant cette période, conformément à leurs obligations statutaires.
Richard Konan